Cookieless et perception de la protection des données personnelles

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internautes interrogés régulièrement pendant 4 ans
La première étude a été réalisée 2021 (1er avril les fenêtres de consentements dites « accepter / refuser les cookies » obligatoires pour les sites web collectant de la data), en utilisant une méthode qualitative basée sur des triades d'internautes.
En tout, 12 triades de 3 à 4 internautes ont été constituées, chaque session, d’environ 1h30, se déroulant à distance.
Les 45 participants ont été regroupés par tranche d'âge et niveau d’acceptation des cookies.
Cette étude a été réitérée tous ans pour différents acteurs impliqués dans la data privacy (Opérateurs, associations, startups).
Nous avons pu ainsi mesurer les impacts réels des cookies sur les perceptions, usages et attentes des fenêtres de consentement, et leur impact sur la compréhension des enjeux liés à la collecte de data.
Depuis quelques années cela change, mais le rythme de la régulation voire de la réglementation n’est pas celui de l’innovation. Quand elles entrent en vigueur les marchés sont déjà installées, les business models sont du jour au lendemain mis en péril.
Chez Twisting, nous aidons nos clients à intégrer ces nouvelles contraintes en favorisant l’écoute des utilisateurs et de leur intérêt, bonne pratique souvent réclamée par les instances régulatrices.
Les premiers résultats montraient une lassitude et un agacement face aux fenêtres de consentement, entraînant des choix automatisés sans nuance. Les internautes souhaitaient une navigation plus fluide et une meilleure compréhension des enjeux liés aux cookies.
Le fait d’accepter les fenêtres de consentement n’est pas la conséquence d’un choix sur le partage de leurs données. Mais davantage pour accéder rapidement aux contenus et fluidifier leur navigation
• Derrière l’acceptation, il y a une inquiétude latente sur le devenir de leurs données et la capacité à protéger leur confidentialité.
• Ceux qui acceptent les consentements ont le sentiment de ne pas avoir de solution pour se protéger.
• Au bout de deux ans, la lassitude perdurait mais la culture numérique liée à la collecte des données augmentait. Les dangers du numérique liée à la cybercriminalité, les craintes liés à l’intelligence artificielle, la domination des GAFAM étaient des sujets plus discutés. Les fenêtres de consentement les ont privés d’une certaine fluidité de navigation mais ils comprenaient mieux leur intérêt vis-à-vis de la protection de leurs données.
“ Ces pages-là, on les éjecte assez rapidement, donc on accepte très rapidement. ”
“ En fait, ce que je comprends, c'est que il y a une sorte de moralisation de la navigation. Ce n'est pas un monde sauvage où on est jeté en pâture, son identité, ses données personnelles. ”
Enseignements de l’étude :
Ces différentes études ont permis à des acteurs de la data privacy / data marketplace de mieux défendre leurs solutions auprès des organismes régulateurs, de pouvoir innover sous contrainte forte, dans le respect des lois, des internautes et de leur business model. Ils ont pu revoir leur technologie en répondant à la contrainte réglementaire, mais surtout en trouvant un levier d’appropriation plus solide et différenciant, intégrant la vision utilisateur.